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nutrition news - Page 5

  • Les atouts santé de la fraise

    Voici pourquoi les fraises sont bonnes pour votre santé.

    La fraise (genre Fragaria) est un fruit apprécié dans le monde entier. La fraise contient des vitamines liposolubles (A, E, K), mais surtout de la vitamine C (60 mg/100 g de fruit frais) et de la vitamine B9 ou folates (24 microgrammes/100 g de fruit frais). La fraise est aussi une bonne source d'iode, magnésium, cuivre, fer et phosphore.

    La fraise figure parmi les fruits les plus riches en composés phytochimiques, essentiellement des substances phénoliques. Les flavonoïdes sont les composés phénoliques contribuant le plus à la capacité antioxydante et anti-inflammatoire de la fraise, en plus d’être responsables de sa couleur rouge. Parmi les flavonoïdes principalement retrouvés dans la fraise figurent les anthocyanines, qui font partie de la famille des polyphénols. La fraise contient d'autres composés phénoliques, dont des ellagitannins comme l’acide ellagique et des flavonols comme la quercétine. Tous ces composés phénoliques pourraient jouer un rôle important dans la prévention de certaines maladies grâce à leur pouvoir antioxydant et anti-inflammatoire

    Prévention cardiovasculaire

    La présence de flavonoïdes dans les aliments et les boissons pourrait diminuer le risque d’athérosclérose, processus menant aux maladies cardiovasculaires. La consommation de fraise diminue le niveau des triglycérides dans le sang, fait baisser des marqueurs du stress oxydant, diminue la susceptibilité du cholestérol à l'oxydation. Elle augmente aussi la fluidité du sang, s'opposant ainsi à l'apparition de caillots. Expérimentalement, la fisétine, un flavanol présent dans les fraises, exerce des effets protecteurs dans un modèle animal d'accident vasculaire cérébral.

    Les études prospectives (épidémiologiques) ont trouvé une association entre la consommation d'anthocyanines et le risque cardiovasculaire : les plus gros consommateurs ont moins de risque d'hypertension, et un risque réduit d'infarctus.

    Traitement des atteintes rétiniennes

    Les antioxydants ont un effet bénéfique sur les complications oculaires du diabète. Les atteintes rétiniennes ou rétinopathies sont très fréquentes et 70% des diabétiques en sont atteints après 15 ans d’évolution de la maladie.

    Les anthocyanosides ont une activité vasoprotectrice et anti-oedémateuse car ils inhibent l’agrégation plaquettaire induite par le collagène ou l’ADP et stimulent l’activité des parois vasculaires. Les résultats expérimentaux et cliniques montrent des effets positifs dans le traitement des troubles vasculaires dont les rétinopathies.

    De plus un apport important et régulier en vitamine C prévient l’apparition de pathologies dégénératives oculaires (cataracte et dégénérescence maculaire) et il y en a une quantité importante dans les fraises.

    Prévention de cancers

    … du sein et du cerveau

    Des recherches ont porté sur les effets antioxydants de la fraise chez l’humain. Après avoir consommé une portion d’environ un demi-litre de fraises, des femmes âgées ont vu augmenter leur capacité antioxydante, dans le sang et dans l’urine. Les fraises pourraient ainsi être considérées comme efficaces pour combattre les radicaux libres et, ainsi, réduire le risque de cancer. De plus, des fraises lyophilisées inhiberaient efficacement l’apparition de différents types de cancers du sein et du cerveau in vitro.

    …du côlon grâce à l’anthocyanines

    La fraise aurait donc un effet protecteur contre le cancer. En effet, une étude in vitro a démontré une suppression du développement des cellules cancéreuses au côlon en présence d’anthocyanines. Reste à savoir si les flavonoïdes contenus dans la fraise peuvent avoir le même effet spécifique.

    … de l’œsophage grâce à l’acide ellagique

    Ce composé phénolique, contenu dans la fraise, exerce un certain effet anticancer in vitro et in vivo (chez l’animal). Il a été observé une diminution de la multiplication des tumeurs de l’oesophage chez des rats ayant reçu une alimentation enrichie de fraises entières déshydratées. Fait intéressant, les fraises déshydratées inhibaient davantage la prolifération des tumeurs que l’acide ellagique pris isolément, ce qui démontre que d’autres composés de la fraise fournissent aussi une protection contre certains cancers. Mais ces effets bénéfiques, possiblement attribuables à l’acide ellagique, seraient atténués par leur passage dans le système digestif.

    Traite les maladies dégénératives liées au vieillissement

    Toujours grâce au potentiel antioxydant de certains types de flavonoïdes qu’elle contient, la fraise protégerait mieux les neurones contre l’oxydation que l’orange et la banane, prévenant ainsi leur dégénérescence[8]. Les chercheurs concluent que la consommation de fraises pourrait ainsi contribuer à prévenir certaines maladies dégénératives, comme la maladie d’Alzheimer. L’effet anti-inflammatoire d’extraits de fraises a aussi été démontré in vitro. Et les processus d’inflammation sont impliqués dans l’apparition de plusieurs maladies, incluant la maladie d’Alzheimer, le cancer et les maladies cardiovasculaires. Une diète enrichie de fraises peut renverser la détérioration des performances motrices normalement observées chez des rats âgés]. Des résultats très prometteurs qui n’ont pas encore été démontrés chez l’humain.

    Références

     [1] Giampieri F, Forbes-Hernandez TY, Gasparrini M, Afrin S, Cianciosi D, Reboredo-Rodriguez P, Varela-Lopez A, Quiles JL, Mezzetti B, Battino M / The healthy effects of strawberry bioactive compounds on molecular pathways related to chronic diseases. / Ann N Y Acad Sci. 2017 Jun 15. doi: 10.1111/nyas.13373.

     [2] King A, Young G. Characteristics and occurrence of phenolic phytochemicals. J Am Diet Assoc. 1999;99:213-218.

    [3] Cao G, Russell RM, et al. Serum antioxidant capacity is increased by consumption of strawberries, spinach, red wine or vitamin C in elderly women. J Nutr. 1998;128:2383-2390.

    [4] Hannum SM. Potential impact of strawberries on human health: a review of the science. Crit Rev Food Sci Nutr. 2004;44:1-17.

    [5] Stoner GD, Chen T, Kresty LA, Aziz RM, Reinemann T, Nines R. / Protection against esophageal cancer in rodents with lyophilized berries: potential mechanisms. / Nutr Cancer. 2006;54(1):33-46.

    [6] Reed J. Cranberry flavonoids, atherosclerosis and cardiovascular health. Crit Rev Food Sci Nutr. 2002;42:301-316.

    [7] Heinonen IM, Meyer AS, Frankel AN. Antioxidant activity of berry phenolics on human low-density lipoprotein and liposome oxidation. J Agric Food Chem. 1998;46:4107-4112.

    [8] Heo HJ, Lee CY. Strawberry and its anthocyanins reduce oxidative stress-induced apoptosis in PC12 cells. J Agric Food Chem. 2005;53:1984-1989.

    [9] Bickford PC, Gould T, et al. Antioxidant-rich diets improve cerebellar physiology and motor learning in aged rats. Brain Res. 2000;866:211-217.

  • In café

    VOICI COMMENT FAIRE UNE BONNE TASSE DE CAFE.

    En tout premier lieu:

    Ne pas utiliser des machines à café dont les tuyaux sont en plastique car la chaleur de l'eau relargue des produits toxiques du plastique dans votre café!!!

    Pensez aussi que les machines à café professionnelles (bars et restaurants) ont des tuyaux en plomb!

    La qualité d’une tasse de café dépend de plusieurs facteurs selon Christopher Hendon, professeur assistant en chimie et biochimie à l’université de l’Oregon:

        La qualité du café utilisé, dépendant de sa variété et de son mode de culture (pour 50%)

        La torréfaction pour 20%

        La qualité de l’eau (les minéraux qu’elle contient, son goût…) pour 20%. Par exemple, on sait que le magnésium de l’eau se lie à certaines molécules du café, faisant apparaître différentes saveurs, comme celle du caryophyllène, responsable de l’odeur de rose.

        De la cafetière (pour 10%)

    Les inconditionnels des machines à expresso qui s’opposent aux fans du café à piston n’ont donc en réalité pas grand terrain sur lequel se battre.

    LES VARIÉTÉS DE CAFÉ

    Le café est une graine extraite d’un fruit appelé cerise en raison de sa couleur rouge. Il provient d’un arbre appelé le caféier dont la hauteur varie de 2 à 12 m et qui a besoin de chaleur et d’humidité pour se développer. Il existe deux grandes variétés de café.

        L’arabica qui est cultivé à haute altitude en Amérique centrale, en Amérique du sud (Brésil, Colombie, Equateur, Venezuela), en Afrique de l'est. Il possède une faible teneur en caféine (0.8-1.4 %) et donne un café au goût fin et parfumé.

        Le robusta qui peut être cultivé à basse altitude. Il est principalement produit dans les pays d’Afrique centrale et de l'ouest (Côte d’Ivoire, Cameroun, Ouganda) et en Indonésie. Sa teneur en caféine (2-3 %) est le double de celle de l’arabica et donne un café au goût moins raffiné et plus âcre.

    C’est donc l’arabica qui est le plus consommé et apprécié dans le monde. Il possède plusieurs variétés : Moka ou Ethiopan (qui vient d’Ethiopie comme son nom l’indique), Bourbon (d’origine française, cultivé à La Réunion à la base), Java (produit en Asie), Maragogype (du Mexique, particulièrement parfumé), Typica…

    Pourquoi choisir un café issu du commerce équitable ?

    Pour assurer aux producteurs une stabilité de leur revenu indépendamment des fluctuations des prix du marché international. La rémunération qu’ils reçoivent du café est supérieure à ce qu’ils dépensent pour le produire, leur permettant d’investir dans les institutions sociales pour l’éducation et la santé. Parmi les labels garantissant le commerce équitable du café, on retrouve Fairtrade et Max Havelaar.

    LA TORREFACTION, UNE ETAPE IMPORTANTE

    Les grains de café verts lavés et emballés dans des sacs de jute sont expédiés dans les pays consommateurs où ils sont torréfiés, c’est-à-dire grillés, ce qui développe leurs arômes et leur donne leur couleur foncée. La torréfaction est l’étape la plus importante de la fabrication car d’elle dépend le goût du café.

    Aujourd’hui on trouve aussi du café vert, notamment en magasins bio. C’est un café dont les grains n’ont pas été torréfiés, ils ont juste été séchés naturellement au soleil. Ainsi, tous les composés bénéfiques du café qui sont perdus lors la torréfaction, restent concentrés dans le café vert. Les grains de café vert doivent être infusés dans de l’eau et le mieux c’est de les choisir bio. Plusieurs études ont montré l’intérêt du café vert dans le diabète et la perte de poids, il se montre aussi dynamisant, diurétique et détoxifiant.

    Ce que l’on trouve au supermarché

    Le café dans nos supermarchés est composé soit d’une seule variété, soit d’un mélange. Notez que ce qui différencie le café d’une marque de distributeur d’un café de marque nationale, c’est la constance du mélange et donc de la saveur de votre café tout au long de l’année.

    Autrefois conditionné en grains, le café est désormais vendu (en grande surface) moulu pour plus de praticité et sous vide afin de conserver un maximum d’arômes. Il arrive fréquemment qu’avant ouverture un paquet ou l’opercule d’une boîte soit légèrement bombé. N’ayez pas d’a priori négatif, c’est au contraire un signe de qualité.

    Vous trouvez aussi dans votre supermarché du café décaféiné moulu en paquet ou boîte, en dosettes et aussi soluble. Comment le débarrasse-t-on de sa caféine? Il y a plusieurs façons :

        La méthode chimique, la plus utilisée, fait appel à un solvant pour extraire la caféine des grains de café encore non torréfiés. Les grains sont ensuite lavés à la vapeur afin d’éliminer les résidus de solvant puis ils sont séchés et torréfiés. Le solvant n’est présent qu’à l’état de trace dans le produit fini.

        La décaféination dite naturelle utilise de l’eau et du charbon actif qui fixe préférentiellement la caféine mais ce procédé est plus délicat à mettre en œuvre. Les cafés Malongo sont décaféinés de cette façon.

    À noter que la décaféination n’est jamais totale. La législation impose une teneur en caféine inférieure ou égale à 0,1% pour le café moulu soit 3 mg par tasse.

    Le café soluble

    Créé par Nestlé en 1938, le Nescafé a été le premier café soluble commercialisé. Depuis, il a fait des émules. Le café soluble dit instantané est un café concentré qui a été lyophilisé. Cette déshydratation produit les petits granulés bruns typiques du café soluble. Très pratique, le café instantané a un inconvénient : il contient davantage de composés de Maillard que le café moulu ou en grains (source Anses). Or ces composés peuvent accélérer le vieillissement.

    3 CONSEILS POUR FAIRE UN BON CAFÉ

        Achetez votre café en grains (100% arabica) à un torréfacteur local: il sera plus frais, donc plus aromatique, et sa préparation sera adaptée à la qualité de l’eau locale.

        La dose est importante : commencez par utiliser 15 g de café fraîchement moulu (oui il vaut mieux avoir aussi un moulin à café à la maison et une balance de cuisine) par tasse d’eau.

        Utilisez une eau chauffée à 90-95°C.

    Chaque Français n’en consomme que 5 kg par an, loin derrière les champions du monde scandinaves (plus de 13 kg par personne et par an), mais devant les Japonais qui ne jurent que par le thé. Comme Janus, le café est capable du meilleur comme du pire, et ce n’est pas forcément une question de dose.

    Le café est déconseillé aux stressés

    VRAI

    Deux à trois tasses de café par jour font l’effet d’un événement stressant : dans l’heure ou les deux heures, les hormones du stress (adrénaline, noradrénaline et cortisol) montent, la fatigue diminue et la pression artérielle s’élève (de 7 à 10 mm de mercure) et reste élevée plusieurs heures (heureusement, la pression artérielle ne reste pas durablement élevée et les hypertendus peuvent boire du café).

    Le café rend vigilant

    VRAI

    Et vérifié comme on pouvait s’y attendre par les scientifiques de l’armée américaine. Ils ont depuis 20 ans multiplié les études sur des soldats privés ou non de sommeil. Conclusion : dans les deux cas, la vigilance est meilleure après une dose de caféine, qu’il s’agisse de surveiller une station radar, retenir une information ou tirer sur une cible. Dernière étude en date : des soldats privés de sommeil pendant 72 heures réagissaient mieux et plus vite aux exercices de tir après avoir avalé 200 à 300 mg de caféine. La caféine agit en franchissant la barrière hémo-méningée et en activant des récepteurs à l’adénosine. L’armée US a fourni à ses troupes en Irak un chewing gum qui délivre une dose de 200 mg de caféine. Pour un effet optimal, les soldats de mission de nuit ont pour ordre de le mâcher à 3 h 00, 5 h 00 et 7 h 00 du matin.

    Tharion WJ : Caffeine effects on marksmanship during high-stress military training with 72 hour sleep deprivation. Aviat Space Environ Med. 2003, 74(4):309-314

    Le café augmente la fertilité chez la femme

    FAUX

    Au contraire, les femmes qui désirent un enfant (c’est également le cas pour les femmes qui allaitent) devraient réduire leur consommation de café, au même titre que l’alcool ou le tabac. Plusieurs études en apportent la démonstration, la plus récente étant britannique : selon ses auteurs, la fertilité diminue lorsqu’une femme boit plus de six tasses par jour. Ces femmes attendent beaucoup plus que les autres avant de tomber enceinte. Chez la future maman, la caféine à dose élevée pourrait augmenter les risques de fausse-couche, même si aucune explication biologique du phénomène n’est proposée. La plupart des chercheurs conseillent aux futures mamans de ne pas prendre plus de 250 mg de caféine par jour, soit l’équivalent de deux tasses et demi.

    Hassan MA : Negative lifestyle is associated with a significant reduction in fecundity. Fertil Steril. 2004, 81(2):384-392

    Le café diminue le risque de diabète

    VRAI

    La plupart des études sur les facteurs de risque du diabète de type II convergent : le café protège. Ainsi, de 1982 à 1992 plus de 14 000 Finlandais hommes et femmes, ont été suivis. Résultat : les buveurs réguliers de café sont moins touchés par le diabète de type II que les autres. Deux inconnues subsistent. D’abord, la quantité de café qu’il faut boire pour prévenir cette maladie, les doses « efficaces » allant de trois tasses à plus de cinq par jour. Dans tous les cas, seuls sont concernés les gros buveurs de café, les vrais amateurs de petit noir. Autre inconnue, de taille, le mode d’action : la caféine réduirait l’intolérance au glucose par des mécanismes physiologiques qui demeurent mystérieux.

    Tuomilehto J : Coffee consumption and risk of type 2 diabetes mellitus among middle-aged Finnish men and women. JAMA. 2004, 291(10):1213-129.

    Le café fait des os plus solides

    FAUX

    Le café pourrait être responsable d’une fuite de calcium et d’une diminution de la densité osseuse qui expose au risque d’ostéoporose. Pour une étude américaine, 96 femmes âgées de 71 ans ont été suivies. Dans le groupe des femmes qui consomment plus de 300 mg de caféine (soit environ trois tasses) la perte osseuse était plus importante trois ans plus tard que chez celles qui consomment plus de 300 mg de caféine. Seraient particulièrement menacées les femmes qui portent une mutation sur un gène qui code pour un récepteur à la vitamine D.

    Hata M : Osteoporosis as a lifestyle-related disease. Nippon Rinsho. 2003, 61(2):305-313

    Plus de café, c’est moins de calculs biliaires

    VRAI

    Là aussi, un consensus existe chez les chercheurs. La consommation de 3 à 4 tasses quotidiennes de café caféiné peut réduire de 20 à 30% le risque de calculs vésiculaires. En revanche, aucun bénéfice à attendre du café décaféiné.

    Leitzmann MF : Coffee intake is associated with lower risk of symptomatic gallstone disease in women. Gastroenterology 2002, 123(6):1823-1830.

    TENEUR EN CAFÉINE D’UNE TASSE DE CAFÉ :

    Selon le mode de préparation

        Café filtre : 60 -180 mg

        Expresso : 40 -110 mg

        Café soluble : 40 -110 mg

    Selon le type de café ( pour 150 ml de café filtre)

        Robusta : 100 - 250 mg

        Arabica : 50 - 120 mg

        Décaféiné : 1 - 6 mg

    Source : Sante et café news

    LE PLEIN D’ANTIOXYDANTS

    Qui dit “antioxydants“, pense “ruits et légumes“. Ou thé. Mais rarement café. Et pourtant ! Une tasse de café renfermerait autant d’antioxydants que trois oranges. Une étude norvégienne a d’ailleurs étudié l’origine des apports en antioxydants chez 61 adultes. A la surprise générale, c’est le café qui arrive en tête. Environ 300 sortes d’antioxydants nageraient dans le fond de la tasse ou flotteraient dans les vapeurs de café. Ainsi, 150 ml de café en contiendraient 200 à 550 mg (contre 150 à 200 mg pour la même quantité de thé). Ces composés donnent au café son arôme et son goût. Les antioxydants neutralisent les radicaux libres et préviennent les maladies liées au vieillissement. De nombreuses études ont d’ailleurs trouvé que la consommation de café réduit le risque de cancer du côlon. Peut-être un effet de ses antioxydants.

    Svilaas A : Intakes of antioxidants in coffee, wine, and vegetables are correlated with plasma carotenoids in humans. J Nutr 2004, 134(3):562-7.

    L’acide chlorogénique présent dans le café réduirait le risque de syndrome métabolique.

    L'acide chlorogénique du café pourrait prévenir certains effets néfastes de l’obésité sur la santé, comme la résistance à l’insuline et l’accumulation de graisses dans le foie. C’est ce que suggère une recherche parue dans Pharmaceutical Research, qui décrit des expériences réalisées sur des souris.

    Le café présente de nombreux bénéfices pour la santé : en plus de nous tenir éveillé, il pourrait favoriser la longévité, prévenir les problèmes hépatiques, les calculs biliaires, les caries, la maladie d’Alzheimer… Il contient notamment des molécules antioxydantes comme l’acide chlorogénique (ACG).

    Des chercheurs de l’université de Géorgie ont réalisé deux séries d’expériences pour étudier l’effet de l’acide chlorogénique sur des souris obèses ou mangeant un régime riche en graisses. Dans la première série d’expériences, des souris de 6 semaines ont été nourries avec un régime standard ou riche en graisses pendant 15 semaines ; deux fois par semaine, elles ont reçu des injections d'ACG (100 mg/kg) ou d’une solution témoin. Dans l’autre série d’expériences, des souris obèses d’environ 50 g ont été traitées avec de l'ACG ou une solution témoin pendant 6 semaines.

    L’obésité est souvent liée à la résistance à l’insuline et l’accumulation de graisse dans le foie, des désordres qui, non-traités, peuvent conduire au diabète et à une mauvaise fonction hépatique.

    L’acide chlorogénique a prévenu le gain de poids et l’obésité dus à l’alimentation, mais il n’a pas modifié le poids des souris obèses. Il aidait aussi à maintenir des niveaux de sucres sanguins normaux, une composition du foie saine et à atténuer l’inflammation du foie.

    Pour Yongjie Ma, principal auteur de l’article, «L’acide chlorogénique présent dans le café réduirait le risque de syndrome métabolique.

    L'acide chlorogénique du café pourrait prévenir certains effets néfastes de l’obésité sur la santé, comme la résistance à l’insuline et l’accumulation de graisses dans le foie. C’est ce que suggère une recherche parue dans Pharmaceutical Research, qui décrit des expériences réalisées sur des souris.

    Le café présente de nombreux bénéfices pour la santé : en plus de nous tenir éveillé, il pourrait favoriser la longévité, prévenir les problèmes hépatiques, les calculs biliaires, les caries, la maladie d’Alzheimer… Il contient notamment des molécules antioxydantes comme l’acide chlorogénique (ACG).

    Des chercheurs de l’université de Géorgie ont réalisé deux séries d’expériences pour étudier l’effet de l’acide chlorogénique sur des souris obèses ou mangeant un régime riche en graisses. Dans la première série d’expériences, des souris de 6 semaines ont été nourries avec un régime standard ou riche en graisses pendant 15 semaines ; deux fois par semaine, elles ont reçu des injections d'ACG (100 mg/kg) ou d’une solution témoin. Dans l’autre série d’expériences, des souris obèses d’environ 50 g ont été traitées avec de l'ACG ou une solution témoin pendant 6 semaines.

    L’obésité est souvent liée à la résistance à l’insuline et l’accumulation de graisse dans le foie, des désordres qui, non-traités, peuvent conduire au diabète et à une mauvaise fonction hépatique.

    L’acide chlorogénique a prévenu le gain de poids et l’obésité dus à l’alimentation, mais il n’a pas modifié le poids des souris obèses. Il aidait aussi à maintenir des niveaux de sucres sanguins normaux, une composition du foie saine et à atténuer l’inflammation du foie.

    Pour Yongjie Ma, principal auteur de l’article, « L’acide chlorogénique est un antioxydant puissant qui réduit l’inflammation. » C’est d’autant plus intéressant que d’après lui « De nombreuses preuves suggèrent que les maladies liées à l’obésité sont causées par l’inflammation chronique.» Les auteurs soulignent aussi que l'ACG n’est pas la panacée : une alimentation saine et de l’exercice restent les meilleures méthodes pour réduire les risques associés avec l’obésité.

    Ici, les souris de l’étude ont reçu de fortes doses d'ACG, bien plus que ce qu’un humain pourrait absorber lors d’une consommation normale de café ou par une alimentation riche en fruits et légumes. Il n’est donc pas question d’encourager une consommation excessive de café : « Nous ne suggérons pas que les gens commencent à boire beaucoup de café pour se protéger d’un mode de vie peu sain. » L’idée serait plutôt d’accompagner les changements de modes de vie avec un traitement à base d'ACG.

    En conclusion, l'ACG pourrait aider à prévenir l’obésité induite par l’alimentation et le syndrome métabolique (stéatose hépatique et résistance à l’insuline).

    On trouve de l'acide chlorogénique dans la prune, la poire, la tomate et quelques autres aliments.

    Ma Y, Gao M, Liu D. Chlorogenic Acid Improves High Fat Diet-Induced Hepatic Steatosis and Insulin Resistance in Mice. Pharm Res. 2014 Sep 24

    "L’acide chlorogénique est un antioxydant puissant qui réduit l’inflammation“. C’est d’autant plus intéressant que d’après lui « De nombreuses preuves suggèrent que les maladies liées à l’obésité sont causées par l’inflammation chronique“ Les auteurs soulignent aussi que l'ACG n’est pas la panacée : une alimentation saine et de l’exercice restent les meilleures méthodes pour réduire les risques associés avec l’obésité.

    Ici, les souris de l’étude ont reçu de fortes doses d'ACG, bien plus que ce qu’un humain pourrait absorber lors d’une consommation normale de café ou par une alimentation riche en fruits et légumes. Il n’est donc pas question d’encourager une consommation excessive de café: “Nous ne suggérons pas que les gens commencent à boire beaucoup de café pour se protéger d’un mode de vie peu sain“. L’idée serait plutôt d’accompagner les changements de modes de vie avec un traitement à base d'ACG.

    En conclusion, l'ACG pourrait aider à prévenir l’obésité induite par l’alimentation et le syndrome métabolique (stéatose hépatique et résistance à l’insuline).

    On trouve de l'acide chlorogénique dans la prune, la poire, la tomate et quelques autres aliments.

    Ma Y, Gao M, Liu D. Chlorogenic Acid Improves High Fat Diet-Induced Hepatic Steatosis and Insulin Resistance in Mice. Pharm Res. 2014 Sep 24

  • C’est confirmé: les "faux sucres" sont liés à un risque accru de cancer, jusqu’à 13%

    La nutrition est reconnue comme un facteur de risque important dans le développement de l’obésité et des maladies chroniques comme les maladies cardiovasculaires, le diabète ou le cancer. Elle est un facteur d’autant plus crucial que les comportements nutritionnels, modifiables au niveau individuel, peuvent faire l’objet de politiques de santé publique. Certes, consommer trop de sucre est néfaste pour la santé, mais le remplacer par des édulcorants serait tout aussi nuisible à notre santé. Ils induiraient des risques accrus de développer des cancers, selon une étude récente menée sur plus de 100 000 adultes.

    Compte tenu des effets délétères de la consommation excessive de sucre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de limiter la consommation de sucres à moins de 10% de l’apport énergétique quotidien. Alors, pour conserver le goût sucré et addictif des produits, tout en réduisant leur teneur en sucre ajouté et les calories correspondantes, nombre d’industriels de l’agroalimentaire ont recours, de plus en plus, aux édulcorants artificiels. De manière surprenante, on en retrouve également dans des produits alimentaires qui ne contiennent pas de sucre ajouté à l’origine (les chips aromatisées par exemple).

    Ainsi, l’aspartame, un édulcorant artificiel bien connu, est par exemple présent dans plusieurs milliers de produits alimentaires à travers le monde. Sa valeur énergétique est similaire à celle du sucre (4 kcal/g), mais son pouvoir sucrant est 200 fois plus élevé. Il faut donc une quantité beaucoup plus faible d’aspartame pour obtenir un goût comparable. Mais l’innocuité de ces additifs alimentaires fait l’objet de débats.

    En effet, depuis les années 1940, plusieurs études ont démontré le lien entre édulcorants et cancers chez la souris. Mais depuis quelques décennies, ces études sont remises en cause, notamment lorsque nous passons au modèle humain. C’est pourquoi une équipe de l’INSERM, l’INRAE, l’Université Sorbonne Paris Nord et du Cnam, au sein de l’équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (EREN), ont mené une étude sur plus de 100 000 volontaires, afin d’établir, ou non, un lien entre cancers et édulcorants. Leurs résultats sont publiés dans PLOS Medicine.

    Une vaste étude de cohorte de Nutrinautes

    Dans cet objectif, les chercheurs se sont appuyés sur des données communiquées par 102 865 adultes participants à l’étude NutriNet-Santé, une cohorte en ligne initiée en 2009 par cette même équipe. Effectivement, l’étude porte sur un groupe de sujets suivis pendant plusieurs années, réalisée sur une large population d’adultes volontaires (qui deviennent en s’inscrivant des "Nutrinautes"), dont l’objectif est d’étudier les relations nutrition-santé. Les données pour la présente étude couvrent la période de 2009 jusqu’à janvier 2021.

    Les Nutrinautes sont suivis grâce au site Internet NutriNet-Santé pendant toute la durée de l’étude. Ils peuvent fournir, aisément et gratuitement, toutes les informations nécessaires pour que les chercheurs puissent avancer dans leurs programmes de recherche, en consacrant quelques minutes par mois à répondre aux différents questionnaires relatifs à l’alimentation, l’activité physique et la santé. L’étude a déjà donné lieu à plus de 200 publications scientifiques internationales. Un appel au recrutement de nouveaux Nutrinautes est encore lancé afin de continuer à faire avancer la recherche sur les relations entre la nutrition et la santé.

    Dans le contexte de l’étude, les volontaires ont eux-mêmes déclaré leurs antécédents médicaux, données sociodémographiques, activité physique, ainsi que des indications sur leur mode de vie et leur état de santé. Ils ont également renseigné en détail quant à leurs consommations alimentaires, en transmettant aux scientifiques des enregistrements complets sur plusieurs périodes de 24 heures, incluant les noms et marques des produits. Cela a permis d’évaluer précisément les expositions aux additifs des participants, et notamment les apports en édulcorants. C’est ainsi que les données ont été séparées en 3 groupes: les non-consommateurs, les consommateurs modérés et les gros consommateurs d’édulcorants (79 milligrammes par jour).

    DEUX EDULCORANTS MAJEURS DANS LES RISQUES ACCRUS DE CANCERS

    À travers le jeu de données, les chercheurs ont examiné trois édulcorants: l’aspartame, l’acésulfame de potassium et le sucralose. Pourquoi spécifiquement ces trois faux sucre? Car ce sont les plus utilisés, que se soit de manière individuelle ou dans les produits industriels.

    contribution edulcorants

    Dans un premier temps, l’aspartame (E951) est environ 200 fois plus sucré que le sucre de table. Il est utilisé comme édulcorant de table dans une grande variété d’aliments et de boissons, notamment les céréales, les yaourts, les desserts glacés, la gélatine, les bonbons, la gomme sans sucre, les jus, les sodas light et de nombreux autres produits. Ensuite, l’acésulfame potassium (E950) est généralement utilisé en combinaison avec d’autres édulcorants non nutritifs et se retrouve fréquemment dans les sodas sans sucre. Enfin, le sucralose (E955) est 600 fois plus sucré que le sucre. Il est très polyvalent, soit en remplacement soit en association avec le sucre dans la cuisine et la pâtisserie. On le trouve dans de nombreux aliments et boissons hypocaloriques, comme dans les produits de boulangerie et autres desserts, les fruits en conserve, les produits laitiers et les sirops. Le sucralose peut également être utilisé comme édulcorant de table.

    Après avoir recueilli les informations sur le diagnostic de cancer au fil du suivi (2009-2021), les chercheurs ont effectué des analyses statistiques, afin d’étudier les associations entre la consommation d’édulcorants et le risque de cancer. Ils ont également tenu compte de nombreux facteurs potentiellement confondants tels que l’âge, le sexe, le niveau d’éducation, l’activité physique, le tabagisme, l’indice de masse corporelle, la taille, la prise de poids au cours du suivi, le diabète, les antécédents familiaux de cancer, ainsi que les apports en énergie, alcool, sodium, acides gras saturés, fibres, sucre, aliments complets et produits laitiers. Charlotte Debras, première auteure de l’étude, explique dans un communiqué: " On ne peut pas exclure totalement des biais liés aux modes de vie des consommateurs, mais la prise en compte de multiples facteurs a permis de limiter ces biais ".

    Ainsi, la présente étude révèle que, plus que les deux autres édulcorants, l’aspartame apparait comme l’édulcorant étant associé à un risque accru de cancer du sein, avec une probabilité de 22% supérieure pour les plus grands consommateurs. De manière globale, les taux de cancer étaient 15% plus élevés pour les grands consommateurs d’aspartame et de 12% plus élevés pour les consommateurs modérés. De manière similaire, les taux de cancer sont de 13% plus élevés pour les grands consommateurs d’acésulfame de potassium et de 12% pour les consommateurs plus modérés. Enfin, le sucralose semble présenter l’association la moins forte avec le cancer: les taux n’étaient pas plus élevés pour les gros consommateurs et 3% plus élevés pour les faibles consommateurs.

    Mathilde Touvier, directrice de recherche à l’INSERM, détaille: " Ce qu’on observe, c’est une association entre une plus forte consommation d’édulcorants et le risque accru de cancer, et notamment du sein et des cancers liés à l’obésité ".

    Quel est le mécanisme derrière ces résultats?

    Néanmoins, cette étude ne démontre qu’une association, elle ne permet pas de parler de corrélation. Charlotte Debras ajoute donc que " des recherches supplémentaires dans d’autres cohortes à grande échelle seront nécessaires pour venir reproduire et confirmer ces résultats ".

    C’est pourquoi, à l’heure actuelle, les chercheurs ont déjà entrepris d’autres mesures chez les participants de l’étude. Mathilde Touvier explique: "On est en train de réaliser des dosages de biomarqueurs, dans leur sang, leurs urines, de paramètres liés à l’inflammation, de perturbation du métabolisme". Le microbiote intestinal est également étudié. Il faudra aussi prendre en compte l’activité physique et d’autres comportements comme le tabagisme.

    Mathilde Touvier conclut: "Ces résultats ne soutiennent pas l’utilisation d’édulcorants en tant qu’alternatives sûres au sucre et fournissent de nouvelles informations pour répondre aux controverses sur leurs potentiels effets néfastes sur la santé. Ils fournissent par ailleurs des données importantes pour leur réévaluation en cours par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et d’autres agences de santé publique dans le monde".

     

    Cette étude pourrait mettre fin au débat ancien sur les édulcorants, par des résultats sans équivoque, mais elle va d’abord le ré-enflammer, tant les intérêts financiers de l’industrie agroalimentaire mis en jeu sont importants. Les objectifs de santé et les objectifs économiques restent donc, malheureusement, divergents.

    Source: PLOS Medicine

  • Spaghettis à la tomate et aux boulettes de viande

    C'est mon plat préféré!

    Pour 6 personnes

    500 g de bœuf haché ou de chair à saucisse de Toulouse

    60 g de chapelure; 2 oignons hachés finement

    1cuilère à soupe de basilic frais haché

    1 œuf; de l'huile d'olive; 350 g de tomates concassées

    1 feuille de laurier; 1 branche de thym

    1 petit piment (facultatif); Sel, poivre

    500 g de spaghettis; Gros sel entier

    Fromage râpé; 1cuilère à soupe de basilic ou persil frais

    Dans un grand bol, mélange la viande hachée ou la chair à saucisse, la chapelure, l'oignon, le basilic, l'ail, et l'œuf. Salez et poivrez. Façonnez la préparation en boulettes. Réservez.

    Dans une grande poêle ou dans une cocotte, verser un filet d'huile d'olive et faire revenir l'oignon haché. Salez et poivrez. Ajoutez ensuite les tomates, 1 verre d'eau, le thym et le laurier, et laissez cuire à feu doux pendant 25 minutes, rectifiez l'assaisonnement.

    Porter à ébullition l'eau avec le gros sel de mer entier, puis ajoutez les spaghettis et cuire le temps indiqué sur le paquet. Égouttez ensuite les pâtes, les passer sous un filet d'eau froide, versez dans un saladier, ajoutez un filet d'huile d'olive et mélanger.

    Faire revenir les boulettes dans une poêle avec un filet d'huile d'olive. Faites cuire environ 10 minutes. Finir de les cuire dans la sauce tomate.

    Servir les pâtes avec la sauce, les boulettes, et du basilic frais ou du persil ciselé, chacun verse un peu de fromage râpé dans l'assiette

    Si, comme moi, vous avez beaucoup de kg en trop et vous voulez vous en débarrasser très, très vite...